Je m'appelle Antoine, et, en 1966, je réclamais,dans une chanson, la pilule en vente dans les Monoprix. Aujourd'hui, plus de 90 % des femmes françaises utilisent une contraception efficace.
Pour la première fois depuis près d'un demi-siècle je ressens le besoin de m'exprimer, pour m'opposer au texte de loi abolitionniste proposé à l'assemblée, résolution qui préconise une solution drastique, peu applicable, digne de la prohibition américaine des années 1920, et qui, à l'image de cette triste période de l'histoire des libertés, rejettera les travailleurs et travailleuses du sexe dans la précarité, et la vulnérabilité, n'apportera aucune amélioration au sort des personnes exploitées, et beaucoup de malheur en général.
Malheureusement le rapport effleure à peine, ou ignore complètement la solution tout à fait différente choisie par des pays démocratiques comme la Suisse, l'Allemagne, l'Australie, ou comme la Nouvelle-Zélande, un des pays les moins corrompus de la planète.
En Nouvelle Zélande, la décriminalisation fonctionne
Les personnes qui ont choisi de travailler dans les métiers du sexe y sont depuis près de dix ans entièrement décriminalisées, peuvent s'associer ou être employées, dans des conditions saines et sécurisées pour elles comme pour leurs clients. Ce qui diminue grandement tout problème sur la voie publique.
90 % des personnes ayant choisi ces métiers travaillent indépendamment, dans des établissements déclarés, où elles sont protégées, contrôlées, mais entièrement libres de leur choix : aucun rapport avec les maisons closes d'autrefois, qui les enfermaient. Et, bien sûr, les clients ne sont pas pénalisés, à moins qu'ils ne s'adressent sciemment à des personnes victimes de traite.
Le ministère de la justice néo-zélandais a conduit, cinq ans après la décriminalisation, une étude qui a conclu a l'absence de lien avec le crime, à une quasi absence de coercition, moins de 5% des personnelles exerçant ces métiers mentionnant une contrainte.
La législation néo-zélandaise , très respectée, a même pu constater que, contrairement à ce que clament les zélateurs de la prohibition, aucune augmentation notable du nombre des «sex workers» (travailleurs et travailleuses du sexe) n'a eu lieu ni en temps normal, ni à l'occasion de la récente Coupe du Monde de Rugby.
Le modèle suédois est un leurre
La commission se réfère fréquemment au prétendu succès du modèle suédois, omettant de dire que ce pays est devenu un des pays de la planète qui souffrent du plus grand nombre de viols : ils ont doublé depuis l'année 2000.
Je connais pour ma part à l'étranger comme en France, un bon nombre de personnes qui travaillent dans le domaine du sexe et qui le font de leur plein gré, sans jamais avoir été ni violentées, ni menacées. Il est temps de leur permettre d'accéder à un cadre sûr et respectable où elles pourront exercer sans ostracisme leur activité, qui a, je l'affirme, une notable importance sociale. Il est temps aussi d'aider celles qui sont dans la détresse, mais certainement pas en les rejetant plus encore dans l'illégalité.
Une solution comparable à celle de la Suisse et de la Nouvelle-Zélande, de l' Allemagne, de la Hollande et de l'Espagne, accompagnée bien évidemment d'une active répression des réseaux de traite, et d'une éducation des personnes ayant recours aux travailleurs et travailleuses du sexe, les incitant au respect, serait beaucoup plus à l'image d'un pays démocratique et libre comme la France. Où, depuis cinquante ans, il est clairement établi que les relations entre des personnes adultes et entièrement consentantes ne concernent personne d'autre qu'elles.
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(Traducción de google)
Por primera vez en casi medio siglo, siento la necesidad de expresarme, para oponerse a la legislación abolicionista propuesto en la reunión, una resolución que insta a una solución drástica, no es aplicable, digno de la prohibición EE.UU. en la década de 1920, y que, en la imagen de este triste período de la historia de la libertad, rechazan los trabajadores y las trabajadoras del sexo en la pobreza y la vulnerabilidad, no mejora la situación de los explotados y mucha miseria en general.
Lamentablemente, el informe apenas rasguños o ignora por completo la solución muy diferentes elegidos por los países democráticos como Suiza, Alemania, Australia o Nueva Zelanda como uno de los países menos corruptos del mundo.
En Nueva Zelanda, la despenalización de obras
Las personas que han optado por trabajar en el comercio sexual han estado allí durante casi diez años totalmente despenalizado, pueden unirse o trabajar en una. Sano y seguro para ellos y sus clientes Lo que reduce enormemente los problemas en el camino.
90% de las personas que optan por estas profesiones trabajar de forma independiente, en las instituciones declararon que estén protegidos, controlados, pero completamente libre de su elección: no hay relación con los burdeles de la vieja, que adjunta. Y, por supuesto, los clientes no son penalizados a menos que deliberadamente destinado a las víctimas.
El Ministerio de Justicia de Nueva Zelanda llevó, cinco años después de la despenalización, un estudio que no encontró ninguna relación con el crimen, la casi ausencia de coerción, menos del 5% de quienes se dedican a negocios personales mencionar un restricción.
La legislación de Nueva Zelandia, muy respetado, incluso ha encontrado que, contrariamente a la afirmación de que los partidarios de la prohibición, sin aumento significativo en el número de "trabajadores sexuales" (los trabajadores y las trabajadoras del sexo) han llevado a cabo ya sea en Normalmente, ya sea en la Copa del Mundo de Rugby recientes.
El modelo sueco es una ilusión
El Comité se remite con frecuencia a los supuesto éxito del modelo sueco, omitiendo decir que este país se ha convertido en uno de los países en el mundo que sufren el mayor número de violaciones, se han duplicado desde el año 2000.
Yo sé por mí mismo en el extranjero y en Francia, muchas personas que trabajan en el campo de las relaciones sexuales y que lo hacen voluntariamente, sin haber sido ya sea maltratado o amenazado. Es hora de darles acceso a un lugar seguro y respetable, ya que pueden ejercer sus actividades sin el ostracismo, que, repito, una importancia social considerable. También es tiempo para ayudar a las personas en peligro, pero no por rechazar más de manera ilegal.
Una solución similar a la de Suiza y Nueva Zelanda, Alemania, Holanda y España, con un supuesto de supresión activa de las redes de trata de personas, y la educación de las personas con uso de las trabajadoras del sexo, animándolos a respetar, sería mucho más a la imagen de un país democrático y libre como Francia. Donde, desde hace cincuenta años, está claro que las relaciones entre adultos que consienten son totalmente de otra persona que lo hacen.
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